Réunion de Caux, 13-21 juillet 2014

COMMUNIQUE

Les membres récemment élus du Groupe de coordination pour l’Afrique (ACG) ont assisté à leur première réunion face à face à Caux, en Suisse, du 13 au 21 juillet 2014, lors de la conférence sur la gouvernance équitable. De nombreux assistants à la conférence venaient d’Afrique. L’ACG en a profité pour rencontrer différentes équipes africaines présentes, afin de présenter les buts et objectifs du groupe et être informé à son tour sur les détails du travail des équipes nationales et des programmes. L’ACG vise à encourager et à fournir un soutien pratique aux équipes de part et d’autre du continent africain.

Certains des groupes que nous avons rencontrés comprenaient des équipes de la région du Sahel (Mali, Tchad, Niger), du Cameroun, du Zimbabwe, du Burundi (la région des Grands Lacs), du Dialogue des fermiers, de l’Afrique du Sud, de l’Atelier pour l’Afrique (WfA), du Conseil international (CI), Kiran Ghandi, qui était là pour présenter les programmes de formation du CI, et des membres du Groupe de coordination pour l’Asie-Pacifique et du Groupe de coordination arabe.

La région du Sahel est particulièrement intéressante, une région dans laquelle aucune activité majeure de I&C n’est en place, et pourtant certains individus et groupes en sont membres. Ceci a également donné lieu à des questions sur la meilleure manière de soutenir la partie francophone de l’Afrique, voire même comment les inspirer pour mettre en place des initiatives et des programmes spécifiques, en particulier dans le domaine de la formation. Dans les prochains mois, Adalbert Otou Nguini, au nom de l’ACG, sera en liaison avec des amis des régions des Grands Lacs et du Sahel afin de trouver des moyens pour développer ces initiatives.
 

Les réunions de l’ACG se sont concentrées sur :

• La mise en place du cadre stratégique adopté lors de la consultation qui a eu lieu en Éthiopie en mars 2014.
• La formation, un élément essentiel de notre travail, qui mérite une attention spéciale.
• Construire grâce aux progrès majeurs obtenus avec l’Atelier pour l’Afrique (WfA) en 2013; un examen pour le rendre plus efficace et rentable aura lieu en Afrique du Sud du 2 au 4 octobre. Un rapport sur ce programme a été présenté à l’assemblée générale, soulignant la nécessité de continuer mais reconnaissant en même temps le manque de compétences appropriées et de financement.
• Une proposition de formation a été reçue du Plateau Asie et sera communiquée aux organismes de I&C sur le continent. Les organismes de I&C nationaux sont encouragés à utiliser les modules “Vivre différemment” comme point de départ pour leurs programmes de formation des équipes.

L’ACG a passé en revue ses activités pour les prochains 12-14 mois. Certaines de ces activités comprennent :

• La mise en place du cadre stratégique adopté lors de la consultation qui a eu lieu en Éthiopie en mars 2014
• La prochaine Conférence pour toute l’Afrique en 2016.  Le lieu sera annoncé ultérieurement.
• Lignes directrices pour gérer l’organisation de nos programmes et évènements
• Les procédures d’élection de l’ACG
• L’Atelier pour l’Afrique
• L’initiative “Vivre différemment”
• Les dispositions financières, et les procédures budgétaires et comptables de l’ACG.

L’ACG a été informé que le Conseil international allait tenir sa prochaine réunion au Nigéria en janvier/février 2015 et a lancé un appel aux pays voisins du Nigéria qui pourraient accueillir certains membres du CI pour leur faire visiter les pays voisins. L’ACG a également été informé que le CI est en train de considérer la mobilisation des équipes de réponse pour subvenir aux besoins des équipes en Afrique qui pourraient demander de l’aide. Un appel est ainsi lancé aux équipes africaines de tout le continent qui pourraient avoir des demandes spécifiques, en particulier dans le domaine de la formation, afin de les faire connaître au CI pour un éventuel déploiement des équipes de réponse dans ces pays.

L’ACG est convaincu que le site web Afrique de I&C reste un outil puissant et un moyen pour présenter notre travail sur le continent. Malheureusement, il n’est pas assez utilisé et a besoin d’être soutenu financièrement, ainsi que grâce à des articles et des rapports destinés à la publication. L’ACG a renouvelé son appel aux équipes africaines afin qu’elles soutiennent le site web par une contribution financière annuelle. Les fonds seront placés dans un fonds pour l’Afrique de I&C qui a été proposé et devrait être créé, et pour lequel on a demandé à toutes les équipes africaines de contribuer avec un minimum de 200 $ par an. Le solde de l’argent sera utilisé comme fonds de lancement pour l’organisation de consultations. Pour l’année en cours, les frais de 750 CHF (Francs suisses) pour le site web ont été payés par les organismes de I&C suivants : ceux du Nigéria, du Kenya, du Zimbabwe, du Cameroun et de l’Afrique du Sud.

L’ACG a reconnu le travail de certains individus ayant lancé des initiatives majeures qui ont contribué de manière significative à la mise en avant de I&C dans le monde entier et, plus spécifiquement, en Afrique. Parmi eux, Allan Channer, Ginn Fourie et Lethlapa Mphahlele, ainsi que l’Imam Muhammad Ashafa et le Pasteur James Wuye.  L’ACG sera proactif dans le soutien de ces partenaires et de leurs initiatives.
Amina Dikedi-Ajakaiye (Nigéria/GB) Facilitateur/Communication/RP; Roy Ncube (Zimbabwe) Secrétaire; Adalbert Otou-Nguini (Cameroun) Liaison avec l’Afrique francophone; Joanne Nabbanja (Ouganda/Djibouti) Formation; Abiodun Owoseni (Nigéria) Conseil international/Formation; Stephen Kimaru (Kenya) Finances.

Traduction par Marie-Louise Bautista

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